Le 2 juin 1990, il y a tout juste 30 ans, le Racing s’apprêtait à disputer sa dernière finale de Coupe de France. L’épilogue ne sera malheureusement pas à l’avantage du club, au Parc des Princes, le Montpellier Hérault, adversaire du soir, s’imposera sur le fil 2 buts à 1 après prolongations. Une défaite cruelle pour les Ciel et Blanc qui comptaient à l’époque dans ses rangs des joueurs comme Pascal Olmeta, David Ginola, Alim Ben Mabrouk ou encore Stéphane Blondeau pour ne citer qu’eux.
Cette courte défaite en finale n’enlève cependant rien au très beau parcours du club lors de cette 73e édition de la Coupe de France. Une véritable épopée pour une jeune équipe qui épinglera lors de son parcours des adversaires de prestige. Comment ne pas évoquer cette demi-finale de légende face au grand Olympique de Marseille de Waddle et Papin ? Alors qu’à la 30ème minute de jeu, le score était déjà complètement à l’avantage des Olympiens, nos Racingmen, menés 2-0, finiront pourtant par s’imposer 3-2 au terme d’un final haletant. Après la réduction du score de Bouderbala, c’est Michel Milojevic qui se chargera de l’égalisation avant le but de la délivrance inscrit par d’Abdeljalil Aïd à la 88e minute de jeu.
Une triste fin certes, mais un beau parcours en complète corrélation avec l’histoire de notre club. Au cours de sa longue existence, le Racing n’a, en effet, pas toujours fini vainqueur, mais ses représentants ont bien souvent été les plus flamboyants sur le terrain. La part de romantisme propre aux grandes institutions du football sans doute. Alors souvenons nous quand même de cette finale sans bouder notre plaisir !
Allez Racing !
Article par Baptiste Boulfort.