Le 3 juin 1987, le Racing décrochait la deuxième Coupe Gambardella de son histoire au Stade Auguste Delaune en s’imposant devant Grenoble (2-1). 35 ans plus tard, nous sommes partis à la rencontre de Randolph Gohi, Hippolyte Dangbeto et Christophe Hageman, trois des membres de cette incroyable équipe qui aura décroché l’un des derniers titres majeurs de l’histoire du club… Tout d’abord, bonjour à vous trois. Aujourd’hui, quels souvenirs ou anecdotes restent-ils de votre fantastique parcours dans cette Coupe Gambardella ? Randolph Gohi : Je me souviens très clairement que c’est face à Lille en 16e de finale (victoire aux TAB 5-4), que nous avons commencé à y croire fermement. Le choc face à Brest en quart avec un but de
Le Racing Club de France Football a eu la douleur d’apprendre cette semaine le décès de Manuel Abreu, entraîneur de nos Ciel et Blanc pendant une saison et demi entre 2014 et 2015. Toutes nos pensées vont à ses proches, à qui nous adressons nos plus sincères condoléances.
En cette semaine de célébration des 140 ans de la naissance du Racing Club de France, nous nous devions de rendre hommage au Stade Lucien Choine, dont la grande histoire a pris fin cette année. Nous vous proposons aujourd’hui de revenir avec nous sur la folle épopée de ce terrain mythique. De ces moments de gloire aux témoignages de ceux pour qui il a compté… Pour comprendre le Stade Lucien Choine et la place que ce terrain tient dans l’histoire de notre club, il est nécessaire, comme bien souvent quand on parle du Racing, de remonter dans le temps. Plus d’un siècle en arrière. Nous sommes alors en 1922, la 33e édition des Jeux Olympiques doit se tenir dans la
2 Octobre 1987, à un peu moins de deux semaines de la sortie en salle de « Full Métal Jacket » le dernier Stanley Kubrick et pendant que le méga tube « Bad » de Michael Jackson est diffusé sur toutes les ondes, le football français s’apprête à se passionner pour un derby parisien à haute intensité. Le PSG des Bats, Calderon, Wilkins et Omar Sene défie le Racing « Galactique » de l’entraîneur Artur Jorge, champion d’Europe un an auparavant avec le FC Porto. À l’aube de la confrontation entre le Racing et le PSG B pour le compte de la 19e journée de National 3, revenons sur ce match de légende de 1987, dans un Parc des Princes
Philippe Badon, grand passionné du Racing, a accepté d’évoquer avec nous son amour pour le club, ses souvenirs en Ciel et Blanc, et de revenir sur ce qui le lie et le liera à tout jamais au club. Bonjour Philippe, d’où vient votre attachement pour le Racing ? Bonjour à toutes et à tous. Il faut dire que je n’ai pas vraiment eu le choix. Dès ma naissance, on m’a dit « ce sera le Racing ». Je suis issu d’une famille aficionado du club, et encore le mot « aficionado » est faible, puisque mon père a porté les couleurs Ciel et Blanc dans les années 50. Chez moi, on ne parlait que du Racing, on n’avait pas le droit de parler d’autres choses. Mes premières années, c’étaient les
Gardien de but du Racing entre 1986 et 1990, Pascal Olmeta s’est confié pour Racingfoot. Ce personnage charismatique du football français nous parle de son parcours en première division avec les Ciel et Blanc et revient sur son rôle de dernier rempart. Peux-tu te présenter pour les lecteurs de Racingfoot. Je suis né en 1961. J’ai évolué au poste de gardien de but. J’ai joué au CA Bastia avant d’aller à Vichy durant trois ans. Après un retour au Sporting Club de Bastia, je suis parti à Toulon. Ensuite le Racing pendant 4 saisons avant de jouer pour Marseille, Lyon, l’Espanyol de Barcelone et enfin le Gazélec Ajaccio. Raconte nous comment t’es-tu retrouvé à signer au Racing Paris, le nom
« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous » disait Paul Eluard. Pourtant, c’est tout de même un peu le hasard qui nous a conduit, en novembre dernier, à ce rendez-vous avec Francis, 86 ans, dans sa petite maison de Sully dans le Centre-Val de Loire. C’est entouré de ses petits enfants, que cet ancien footballeur amateur, a accepté d’évoquer avec nous sa jeunesse marquée par le sport en général, le football en particulier mais surtout le Racing, le club qu’il supportait avec ferveur durant sa jeunesse. À l’occasion de cette journée de célébration des 139 ans du Racing Club de France, nous vous proposons de vous plonger, dans les souvenirs d’une autre époque, d’un autre football,
Lundi dernier, nous avons célébré les 70 ans d’un des évènements les plus marquants de l’histoire de la Coupe du Monde de football, la victoire historique de la sélection des Etats-Unis face à l’Angleterre en 1950. Derrière cet exploit, un homme, Joe Gaetjens, Racingman lors de la saison 1951-1952. Si son passage au Racing n’a pas véritablement marqué l’histoire du club, il nous donne aujourd’hui l’occasion de vous conter l’histoire atypique de ce footballeur haïtien qui a inscrit son nom au Hall of Fame du sport américain. Joe Gaetjens voit le jour le 19 mars 1924 en Haïti. Son père d’origine allemande est le fils d’un émissaire du commerce envoyé par le Roi de Prusse dans la petite République des
Le 2 juin 1990, il y a tout juste 30 ans, le Racing s’apprêtait à disputer sa dernière finale de Coupe de France. L’épilogue ne sera malheureusement pas à l’avantage du club, au Parc des Princes, le Montpellier Hérault, adversaire du soir, s’imposera sur le fil 2 buts à 1 après prolongations. Une défaite cruelle pour les Ciel et Blanc qui comptaient à l’époque dans ses rangs des joueurs comme Pascal Olmeta, David Ginola, Alim Ben Mabrouk ou encore Stéphane Blondeau pour ne citer qu’eux. Cette courte défaite en finale n’enlève cependant rien au très beau parcours du club lors de cette 73e édition de la Coupe de France. Une véritable épopée pour une jeune équipe qui épinglera lors de
Nouveau portrait d’une des légendes du Racing, l’attaquant français Thadée Cisowski. Buteur des Ciel et Blanc dans les années 50, nous vous proposons aujourd’hui de revivre le parcours d’un des attaquants les plus craints de son époque… D’enfant mineur à vedette du ballon rond… Cisowski voit le jour le 16 février 1926 à Laski, un petit village près de Varsovie en Pologne. À l’âge de 9 ans, le petit Thadée rejoint son père qui avait immigré en France quelques années plus tôt. Son arrivée dans le pays est marquée par un contexte historique extrêmement difficile. À l’époque, l’État français a besoin de travailleurs pour enclencher sa reconstruction après la Première Guerre Mondiale. Le manque de main d’œuvre est criant, la majorité