Aujourd’hui, nous prenons des nouvelles de Fousseny Kamissoko. Le jeune milieu de terrain de 22 ans (10 apparitions avec la N3 cette saison) évoque avec nous les méthodes qu’il met en place pour se maintenir en forme en l’absence d’entraînement. En bonus, des photos et une vidéo !
Comment organises-tu tes journées depuis le 17 mars et le début du confinement ?
C’est très simple, j’organise mes journées grâce au programme que le staff a mis en place. C’est un programme qui nous permet de nous entretenir et de nous maintenir au niveau physiquement. Il y a peu, il était encore question d’une possible reprise des championnats. Aujourd’hui les choses sont claires, il n’y aura pas de retour à la compétition mais nous sommes restés un bon moment dans le flou, se donner les moyens de rester sur le « qui vive » était alors indispensable. Je suis plutôt un privilégié, j’ai un terrain de football qui est accessible juste en face de chez moi, je rempli donc mon attestation de sortie et j’enchaîne les exercices pendant une heure avant de vite rentrer à la maison.
S’entretenir physiquement seul c’est difficile ?
Oui c’est forcément compliqué. En tant que footballeur, nous sommes habitués à organiser l’effort collectivement. On est un bon groupe, qui vit bien et dans une bonne ambiance, l’entente est excellente entre les joueurs mais aussi avec le staff, les entraînements nous manquent donc forcément. On en vient même à regretter tout le travail physique qui nous fait habituellement beaucoup souffrir, sans parler des exercices centrés sur le jeu et le ballon, qui ont toujours été au centre des séances mises en place par l’entraîneur.
Tu es toujours en contact avec ton encadrement et certains coéquipiers ?
Oui nous sommes en contact permanent avec le staff. Nous avons un groupe de discussion créé depuis le début de saison qui nous permet d’échanger tous ensemble. Le coach nous appelle aussi régulièrement pour prendre des nouvelles tout comme son adjoint. J’ai d’ailleurs un contact particulier avec lui qui me suit un peu plus spécifiquement pour me maintenir et recueillir quelques petites informations sur mon état de forme. Il prend la température. Côté joueurs on est tous très connectés sur les réseaux sociaux, c’est donc facile pour nous d’échanger et de s’envoyer des petites pics. Le « charriage » habituel se maintient bien (sourire). Les rapports humains priment encore malgré l’éloignement. On est très heureux de se parler, ça console de ne pas pouvoir se retrouver autour du terrain.
Un dernier mot à faire passer ?
Pour le petit mot de la fin, je sais que cette période est très difficile, mais on doit rester solidaire les uns envers les autres. Comme sur le terrain, on doit tous avancer dans la même direction. Prenez soin de vous. A très vite et allez Racing !
Interview réalisée par Baptiste Boulfort