Patrick Norbert, Président du Racing, vous adresse ses vœux pour 2025

Le Président du Racing Club de France Football, Patrick Norbert, vous adresse ses vœux pour l’année 2025. Propos recueillis par Vincent Le Borloch.

  • Bonjour Président, permettez-nous tout d’abord de vous adresser nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année.

P.N : Je vous remercie, c’est très gentil. On a tous besoin de se dire que l’année qui vient de commencer sera meilleure que la précédente. Dans un coin de nos têtes on a des rêves, des moments que l’on a espérés qui ne se sont pas réalisés et l’espoir qu’il n’est jamais trop tard pour qu’ils s’accomplissent.

À mon tour, je souhaite une bonne année 2025 aux amoureux du RACING et à tous ceux qui le deviendront, une bonne santé sans laquelle rien n’est possible, mais également une année pleine de bonheur pour l’ensemble des gens qui m’aident au quotidien à mener à bon port ce gros paquebot qu’est le RACING (1 350 licenciés cette saison), bénévoles, partenaires, supporters, encadrants joueurs – que cette nouvelle année soit celle de toutes les réussites.

  • Justement à mi-saison, quel regard portez-vous sur le parcours du club ? On imagine un bilan très positif, avec l’équipe N3 installée en tête de son championnat qui a surmonté sa descente rapidement et une grande majorité des équipes de jeunes qui se trouvent en haut de tableau.

P.N : Le bilan à mi-parcours est effectivement très positif. La restructuration du pôle jeunes est maintenant bien en place. Cela a pris des années pour remonter la pente, il a fallu travailler en profondeur pour arriver à récupérer nos nationaux et enfin redonner au Racing le statut qui fut longtemps le sien.

Ce résultat obtenu dans un temps finalement assez court compte tenu de l’endroit d’où nous sommes partis, doit être désormais consolidé. Nous allons nous y employer. Il n’y a d’ailleurs pas que les nationaux qui ont brillé sur cette première partie de saison. Toutes les équipes à 11, des 13 ans aux 19 ans jouent le haut de tableau. C’est une réelle satisfaction au regard des efforts consentis.

S’agissant de l’équipe première il nous a fallu digérer cette descente de National 2, cela n’a pas été simple compte tenu des circonstances dans lesquelles cette relégation est intervenue, surtout après avoir frôlé la montée en National 1 la saison précédente.

Il faut maintenant regarder devant. Nous sommes entrés dans un nouveau cycle. Cette première place à la trêve ne nous donne évidemment aucune garantie, même si elle nous remplit d’espoir. Nous savons que le chemin est encore long. Les deux mois qui arrivent, au cœur de l’hiver, nous en diront un peu plus.

  • Concernant la formation, pouvez-vous nous en dire davantage sur les U19, qui réalisent une saison remarquable ?

P.N : Écoutez, ils réalisent jusqu’à présent une saison en tous points remarquable. Eux aussi devront confirmer lors de cette seconde partie. Comme pour l’équipe première, rien n’est acquis. Il faut savoir rester humbles, persévérants et continuer à travailler avec le même sérieux.

  • Avec cette qualification pour les 32es de finale (prochain match contre Blanc-Mesnil dimanche 12 janvier), peut-on espérer encore de belles surprises de leur part ?

P.N : Nous venons d’entrer dans la compétition. Nous avons certes éliminé le Centre de Formation du Havre, mais vous savez aussi bien que moi les déconvenues que peuvent parfois réserver les grandes épreuves de Coupe. Si l’on est sérieux, nous avons notre chance ce week-end contre la très bonne équipe du Blanc-Mesnil. Ensuite, nous verrons bien.

  • Cet été, vous aviez évoqué d’importants travaux au Stade Yves-du-Manoir, en lien avec le retour du Racing 92, pour la construction d’une enceinte de 15 000 places. Pouvez-vous nous faire un point sur l’avancée de ce projet ? Existe-t-il des perspectives de retour de l’équipe N3 à Colombes dans un avenir proche ?

P.N : Vous le savez cela fait maintenant deux ans et demi que nous jouons un peu partout en Île-de-France, faute de stade. Cela risque de durer encore au moins deux saisons. Je n’ai pas besoin de vous dire que notre éloignement de Colombes nous complique singulièrement la tâche et que ce contexte n’est pas favorable aux objectifs qui sont les nôtres.

Mais nous résistons. Je ne veux pas que nous perdions notre temps à nous lamenter, à trouver que la vie est injuste ; la vie au contraire est belle, et toute cette énergie que nous pourrions dépenser à nous plaindre doit au contraire nous servir à venir à bout des obstacles qui se dressent sur notre route. J’ai confiance dans notre projet, dans la persévérance qui est la nôtre, pour ne pas dire notre entêtement à voir ressurgir sur le devant de la scène le grand RACING CLUB DE PARIS.

  • Si vous aviez un vœu à formuler pour le Racing en 2025, quel serait-il ?

P.N : Une remontée en National 2.

  • Enfin, quel message souhaiteriez-vous adresser aux membres, joueurs, supporters et partenaires du club à l’aube de cette nouvelle année ?

P.N : Ne rien lâcher. Nous avons une grande ambition, à nous de la porter. C’est un projet commun qui doit se nourrir de l’énergie et du travail de tous. C’est une tâche difficile, qui prendra un peu de temps, mais qui n’a rien d’impossible.

Ne nous précipitons pas, franchissons les étapes les unes après les autres, en prenant du plaisir, et faisons nôtre le vielle adage : « Tout vient à point à qui sait attendre. »

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