Arrivé en janvier en provenance de Poissy, Yves Djédjé est apparu à sept reprises avec le maillot Ciel et Blanc et a inscrit son premier but le week-end dernier à l’occasion du déplacement à Saint-Malo. L’ailier rapide de 24 ans revient aujourd’hui sur les prochaines échéances, dont le match de ce week-end contre la réserve de l’En Avant Guingamp… (Photo : Julian Gleeson)
Bonjour Yves. Avant de revenir sur les prochaines échéances et cette fin de saison, peux-tu revenir avec nous sur ton parcours et ton arrivée au Racing en janvier 2023 ?
Y.D | Bonjour à tous. Mon parcours est très simple, j’ai effectué toutes les catégories de jeunes au CS Villetaneuse en Seine-Saint-Denis. Mes deux premières années en Séniors ont été réalisées avec l’Olympique Noisy-le-Sec Banlieue 93. J’ai découvert le championnat de National 3 là-bas, avant de gravir une division en rejoignant l’AS Poissy en National 2, et c’est avec beaucoup de fierté que j’ai rejoint le Racing en janvier dernier…
Comment qualifierais-tu ton style de jeu ?
Y.D | Je suis un joueur percutant, à l’aise dans les un-contre-un. J’aime bien me projeter vite vers l’avant, faire des appels en profondeur dans le dos de la défense.
Lors du dernier match, le Racing s’est incliné à la dernière seconde de la partie (3-2) contre Saint-Malo. Comment expliques-tu ce revers ?
Y.D | Je ne saurais l’expliquer… Pour moi, ce match-là, nous devons le gagner. On doit mener au score à la mi-temps, mais nous sommes rentrés aux vestiaires en étant menés (2-1). Le football peut parfois être cruel, on avait des situations pour tuer le match, on ne l’a pas fait et on s’est fait punir…
Le Racing a empoché 23 points en 14 matchs à l’extérieur contre 32 points en 13 matchs à domicile. Est-ce que tu considères que le lieu de la rencontre influence les performances de l’équipe pour expliquer cet écart de points ?
Y.D | C’est sûr que c’est plus facile de jouer à domicile, devant ses supporters, sa famille, ses amis, que de jouer à l’extérieur en terres inconnues. Il nous reste un match à l’extérieur cette saison, contre la réserve du Stade Malherbe de Caen, et c’est impératif de ramener les trois points de ce déplacement.
La déception a sûrement pris le dessus samedi dernier, mais on imagine que tu as ressenti beaucoup de joie d’inscrire ce premier but avec le maillot Ciel et Blanc ?
Y.D | J’étais très fier d’avoir inscrit mon premier but avec le Racing, mais à la fin du match, la déception et la frustration du scénario ont pris le dessus. Je n’ai pas pu bien savourer ce but puisqu’il n’y a pas eu la victoire à la clé. Mais j’espère que c’est le premier but d’une longue série.
Comment abordes-tu cette rencontre face à la réserve de l’En Avant Guingamp, douzième au classement, mais qui peut sérieusement espérer se maintenir dans ce sprint final ?
Y.D | J’aborde cette rencontre face à Guingamp avec beaucoup d’envie. Nous n’avons plus le droit de perdre des points. Nous sommes engagés dans un sprint final de trois rencontres, nous n’avons plus cette marge d’erreur. C’est simple, on doit gagner nos trois derniers matchs et ça commence aujourd’hui contre une belle équipe !
Est-ce que les rencontres face à des réserves de clubs professionnels sont différentes des autres ?
Y.D | Oui, car nous ne savons pas sur quel genre d’équipe nous allons tomber. Les onze de départ peuvent varier de semaine en semaine, entre les descentes de l’équipe première ou les montées de jeunes joueurs prometteurs qui vont jouer avec la réserve. Donc il y a cette inconnue par rapport aux autres clubs du championnat, où l’on sait que tels joueurs vont jouer à tels postes… Après, on aborde le match de la même manière, avec l’envie de prendre les trois points.
Au fil des matchs, tu as de plus en plus de temps de jeu. 25 minutes contre Poissy, 30 minutes contre Rouen et 75 minutes la semaine dernière, arrives-tu à t’adapter au style du Racing ? Ressens-tu beaucoup de différences avec Poissy ?
Y.D | Oui il y a beaucoup de différences entre les deux équipes. À Poissy, j’évoluais dans un 4-3-3, ce n’est pas forcément le cas ici. On ne me demande pas les mêmes efforts. Ce n’est pas les mêmes schémas, les mêmes courses, les mêmes façons de défendre… Ces changements m’ont demandé du temps, mais je m’adapte au fil des matchs et je commence réellement à prendre mes marques au sein de cette équipe.
Cinq points de retard à trois journées de la fin, est-ce que le groupe peut encore aller chercher cette montée en National selon toi ?
Y.D | La mission peut paraître compliquée, mais on ne va rien lâcher. Il reste trois matchs, neuf points à prendre et on va tout faire pour réaliser un sans-faute. On verra à la fin du championnat ce qu’il en est au classement, mais on va se battre jusqu’au bout !
Merci Yves, as-tu un dernier mot ?
Y.D | Je tenais à remercier l’ensemble des supporters, des sympathisants et des bénévoles du club pour leur soutien inconditionnel. Nous aurons besoin d’eux sur ces trois dernières rencontres de championnat. On se donne rendez-vous aujourd’hui. Merci à vous tous !